You gotta make your own kind of music

A propos, le voyage à Paris n'est pas encore fini, mais j'ai déjà envie de faire un mega résumé avec plein de private joke et de délires qui n'en sont pas. Il faut avouer que c'est beau, Paris, quand même.

JOURNEE TYPE PARISIENNE ( d'après ce que j'en ai vu ) :
Aux alentours de onze heures du matin, dans onze mètres ² du duplex le plus cosy d'Argenteuil, deux larves s'éveillent au son du train / du portable de la larve n°2 / de la mère de la larve n°1 qui déjeune en faisant tinter les couverts le plus fort possible contre les bols en parlant seul et en ouvrant les volets d'un geste prompt et vif. En considérant la demie heure de coma larvaire à se dandiner dans les couvertures ou à tourner les pages du Rock'n'Folk qui finira par avoir raison de moi, elles se lèvent et se dirigent vers ( se traînent jusqu'à ) la cuisine où le gavage de Nutella peut commencer, dans les règles de l'art. C'est-à-dire, devant un épisode de Lost, dans le noir, arrosé par du jus d'orange Géant et mes remarques qui constituent surtout une ode à chaque personnage masculin de la série et des questions sur les drames à venir que je ne suis pas encore sensée savoir.
Quand une heure où il est bon être décent sonne, elles se décident à se lever, se laver, et même s'habiller. Les jours où la motivation est vraiment au rendez-vous, il est même possible de les voir émerger, attraper le train à son arrivée en gare ( Eh oui, larve n°1 a calculé qu'il fallait précisément 6 minutes pour attraper le train à temps, c'est beau d'être une feignasse, votre ponctualité s'en trouve stimulée ). La Fnac ouvrant ses bras beiges et blancs au larves les plus fidèles ( c'est à dire tout Paris si l'on en juge la population Fnacienne toute la journée ), c'est là qu'elles se nichent pendant une grande partie de l'après-midi, on tendant les bras vers tout ce qui a attrait à Al Pacino, Woody Allen, Tim Burton, Pete Doherty, James Dean, Clint Eastwood, les beaux hommes en général, les hommes parfaits en particulier. Et Paris Hilton, Lorie, Step Up Love Story pour ce qui est des rires gras pointant du doigt l'une sur l'autre. Quand la Fnac est ratissée dans son entier, elles sortent braver le froid glacial de Paris un 22 décembre car elles sont logiques et préfèrent aller saigner des jambes dans les galeries Lafayette et autres magasins impensables que de rester au chaud sur les tapis moelleux de la Fnac.

Donc les galeries Lafayette, Printemps et autres bêtises où tester des canapés à 70 000 € et des gadgets idiots comme des agrafeuses sans agrafes. L'agrafeuse sans agrafes est une étape importance. Elles voulurent la tenter, croyant être les premiers témoins d'un appareil révolutionnaire qui changerait la face du monde et ont apostrophé une vendeuse qui passait par là pour la sommer d'apporter un papier sur lequel se défouler. A ce moment là, Larve n°2 trouva un papier dans son portefeuille et commencer à agrafer. Et en effet, pas d'agrafes. Juste du papier troué, retourné, et... IMPOSTURE !!! Pas agrafé du tout le papier. Et là, la vendeuse revint, triomphante, après la bataille, avec du papier dans les pattes, le sourire fut tellement satisfait que Larve n°1 n'osa même pas l'envoyer balader comme elle sait si bien elle faire. Ce fût beau.

Et puis elles vont au Père Lachaise, le visitent comme un Parc d'attraction, cherchent pour les marchands de frites et les plans gratuits. Elles font la moitié de la ville pour trouver un restaurant chinois qui fait des desserts trois couleurs, Larve n°2 a fait connaissance avec le poulet aux amandes, Larve n°2 aime et hurle sa joie à chaque bouchée n'entendant pas les cris de Larve n°1 savourant son poulet à l'ananas. Et puis c'est quand même des vacances géniales, Larve n°1 fait énormément rire Larve n°2, alors Larve n°1 est une personne bien.

Automatiquement.

Et dire qu'il va falloir quitter tout ça bientôt, ça me déprimerait presque si.

Non en fait ça me déprime.