samedi, novembre 19, 2005

I lost my faith in the summertime cos it don't stop raining [...] but i'm not complaining

[ - Guards ! Make sure the Pince doesn't leave the room until I get him.
-Not to leave the room even if you come and get him.
-No, no, until I come and get him.
-Until you come and get him, we're not to enter the room.
-No, you stay in the room and make sure he doesn't leave.
-And you'll come and get him.
-Right.
-We don't need to do anything apart from stopping him entering the room.
-No, leaving the room.
-Leaving the room, yes.
-All right ?
-If we're...uh...if we're, we're, we--
-Yes ? Look, it's quite simple. You stay here and make sure he doesn't leave the room.
All right ?
- ... Oh, I remember. Can he leave the room with us ?
-No, you just keep him in here and make sure...
-Oh yes ! We'll keep him in here, obviously.
But if he had to leave--
-No. Keep him in here !
-Until you or anyone els--
-Not anyone, just me. Get back.
-Get back
-Right ?
-Right, we'll stay here until you get back.
-And make sure he doesn't leave.
-What !?
-Make sure he doesn't leave.
-The Prince ?
-Yes, make sure he doesn't leave.
-Yes, of course ! I thought you meant him ! It seemed a bit daft me having to guard him when he's a guard.
-Is that clear ?
-Quite clear, no problems.
-Right.

-Where are you going ?
-We're coming with you.
-No, I want you to stay here, and make sure he doesn't leave.
-Oh I see, right. ]



En ce moment, tout le monde tombe amoureux ( preuve irréfutable, si l'on en croit les thermomètres, que le printemps n'a rien à faire là dedans, du reste le printemps est une saison terriblement insolente, elle se ramène, avec ses petits bourgeons bien mis en avant et clame être tout simplement la renaissance de la nature, avec toute la nonchalance du monde. Eh bien moi je vais vous dire, le printemps n'est qu'une petite saison intermédiaire qui ne nous évoque rien d'autres que des pommes dans un arbre. Est-ce que vous avez déjà vu beaucoup de pommiers ( la question pourrait s'arrêter là ) vert fluo portant vaillamment ses cinquante-trois pommes rouge vif cruellement dessinées par un enfant à la main lourde ? Non ? Moi non plus, alors burn out le printemps, il ne sert à rien, il pourra distribuer ses mois aux trois saisons qui restent et le calendrier sera un petit peu plus funky ) ce qui fait que l'autre moitié de tout le monde est aimée par quelqu'un - à moins que cette moitié soit également amoureuse en ce moment, ce qui ferait de cette situation utopique un joli cercle vicieux qui se terminerait en suicide collectif ou quelque chose de tragique où la mort, le sang et les mouvements de foules seraient concernés-. Tenons nous en donc à la moitié qui est amoureuse. Une chose intéressante chez les gens est amoureux, est la façon qu'ils ont de dévoiler leurs plus vicieux travers avec une facilité et un manque de réticence remarquable. Les plus hermétiques à tout ce qui touche de près ( ou de loin ) à l'amour ( ce qui englobe les cartes de St Valentin, les stylos paillettes, les sous-vêtements propres, les raid à Baiser Sauvage pour se réapprovisionner en parfum, une connaissance plus que douteuse de la signification des fleurs et de l'horoscope amoureux ) se mettent à chanter l'intégrale de Robbie Williams en clamant partout que des géraniums leur poussent dans le dos.


[STOP]

Non, en fait je n'ai fait qu'aligner les clichés que j'adorerai voir s'accumuler chez les plus sérieux contre-l'amour. Mais il est vrai que tout le monde est beaucoup plus léger quand il s'agit d'aimer. Les couleurs deviennent plus vives, les mots deviennent plus vivants et ça donne un pschiiit de FLOWER BY KENZO dans le coeur, quand même.
Tout à l'heure, quand je me suis fait cette remarque, je marchai vers ma rue en remarquant que le niveau des mes yeux par rapport à mes pieds avait sérieusement augmenté.

( Je suis une fille qui passe par sa période 'photographe en devenir' et qui prend ses pieds en photo, c'est très mal, si Sofia Coppola me voyait ...)
Donc j'ai grandi. Sensation assez sympathique que je n'avais pas ressenti pendant cette année où j'ai stagné à 1 mètre 56. Maintenant je dois bien faire 1 mètre 57, au moins. C'est grisant, on se sent tout de suite beaucoup plus puissant, comme si on pouvait prendre en photo l'eau de pluie qui ruisselle le long des trottoirs sans que le cliché ne ressemble au final qu'à un trottoir sans intérêt puisque votre appareil photo n'a pas la capacité de prendre la transparence en photo. Bon, je confirme que mon appareil prend toujours des photos nulles, juste, la sensation est assez agréable.
Après m'être rendu compte que j'avais pris un centimètre, je me suis demandé si j'avais dépassé le cap de la réticence à quitter l'enfance et tout ce qui va avec ( en fait j'ai surtout des souvenirs télévisuels, finie l'époque où les vieux se rappelaient les prés et les culottes bouffantes de leur enfance, maintenant c'est Petit petit ours brun, gentil gentil galopin, coquin, coquin, coquin, coquin, il aime bien sa maman, il aime bien son papa, il aime bien sa maman et son papa aussi ). J'ai surtout l'impression que je suis restée infantile super longtemps, et que le changement avec ce que je suis maintenant s'est fait brusquement. Tellement brusquement que j'ai du mal à me reconnaître dans la gamine qu'il semble que j'étais.

Je n'aime pas penser que j'ai vécu des choses qui m'échappent, aussi loin que je me souvienne, j'ai commencé à retenir concrètement les évènements en 1997. Mon Dieu, je n'ai que 9 ans de mémoire.
J'ai vu Live Forever le documentaire sur la Brit Pop des années 90 et j'ai redécouvert tellement de chansons et d'émotions que je me suis demandé ce que je faisais avec les disques des Sex Pistols et de Marylin Manson sur mes étagères, au point où j'en suis, je me demande même si toute cette violence me plait tellement plus que Liam Gallagher. Si je m'étais créé une personnalité et des goûts pour les besoins du moment, si ma vraie facette se trouvait dans d'autres guitares que les vieux machins saturés de ces messieurs les punks.
Ou si je suis juste simplement capable de passer de Lorie à Palcebo à Manson à Sum 41 à Green Day à Manu Chao aux Sex Pistols au Velvet Underground à Blur aux Clash en moins de deux ans.
Oui, c'est plutôt ça.



MY LIFE IS ON A WALL, ISN'T IT WEIRD ?


1. Leonardo Di Caprio dans l'excellent Aviator, 2. Jolie affiche pour joli Charlie Et La Chocolaterie, 3. Pete Doherty, 4. Deux belles photos de Green Day que je me permets d'aimer parce qu'avant tout, Billie-Joe a un physique photogénique, 5. Quentin Tarantino, si ça lui chante, 6. Affreuse page de Public ( et oui, j'achète ça quand le prends l'avion, c'est très mal ) qui annonce le mariage de Pete Doherty et Kate Moss, 7. Cartes Sex Pistols achetées dans le très intéressant magasin de disques underground à Athènes ( ça c'était pour souligner que je connais les plus inconnus des disquaires européens ), 8. Dessin de moi, 9. Edward Norton, Brian Molko et le batteur des Strokes, juste parce que je le trouvais beau, 10. Une carte vaseuse en grec du Château Ambulant, 11. Bob L'Eponge, 12. Le reste de mon mur.

Encore quelques notes comme ça et ma vie n'aura plus aucun secret pour personne.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

N'empeche que c'est beau l'Amûûûr, même si c'est pas réciproque, ou alors sous une autre forme.

20 novembre, 2005 20:06  
Blogger Snoowflake said...

Comme se faire tripoter les fesses à longueur de journée ?

21 novembre, 2005 04:15  

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