vendredi, novembre 18, 2005

A way to make you toe the line


[ - Crucifixion?
-Yes.
-Good. Out of the door, line on the left, one cross each.
-Crucifixion?
-Er, no, freedom actually.
-What?
-Yeah, they said I hadn't done anything and I could go and live on an island somewhere.
-Oh I say, that's very nice. Well, off you go then.
-No, I'm just pulling your leg, it's crucifixion really.
- Oh yes, very good. Well...
-Yes I know, out of the door, one cross each, line on the left. ]

En fait je suis géniale parce que c'est quand j'ai le moins de choses à dire que je dis le plus de choses, trop forte.
Sauf que là je n'ai réellement rien à dire et je ne dis vraiment rien.

Parce que là j'ai les doigts qui tremblent d'envie d'écrire que j'ai vu Georges ce matin, ils crèvent d'écrire que j'étais assise sur un banc entrain de lire et que quand j'ai levé les yeux il était devant moi et que j'ai cru m'évanouir de joie. Ils ont en même temps moyennement envie de taper qu'il a mis la main sur le genou d'une fille et qu'il s'est assis à côté d'elle avant de se pencher sur ce qu'elle était entrain d'écrire et que j'ai passé les 20 minutes qui ont suivi à lever la tête à intervalles régulières pour profiter de la beauté de Yiorgooos tout en n'ayant pas l'air trop accro. Parce que mes doigts se retiennent de tapoter que quand on observe quelqu'un, on se soucie toujours de savoir si il nous a remarqué alors qu'au final ce sont les autres qui le remarquent le plus et qu'on passe pour une psychopathe à photocopier la photo magique et à hurler dans tout le CDI qu'on a oublié l'originale dans la photocopieuse sous les yeux du monsieur-qui-s'occupe-du-CDI tenant une étrange feuille à la main en se disant sûrement que cette jeune fille qui photocopie les photos des terminales au collège doit être bien dérangée. Mais comme j'avais dit que Georges ne serait plus cité dans ce blog, le paragraphe qui vient d'être lu n'est pas, il n'a pas lieu d'être et vous ne l'avez pas lu. Georges est très beau.

Eriiiic