mercredi, janvier 04, 2006

You know what to change. But not in what way.

[ [ "Oh no, my feelings are more importants than yours" ] dit :
voilà je suis là
Allez sur mon blog et laisser pleins de commentaires ! dit :
ah !
Allez sur mon blog et laisser pleins de commentaires ! dit :
houpie ]


Il est 12:01 et j’ai envie d'écrire. Souvent quand j’ai « envie » d’écrire, je finis toujours par m’emballer, à parler de choses qui touchent à la souffrance, au désespoir, aux larmes, au vide et compagnie. Et puis je déchire la page et je réécris la même chose jusqu’à ce que je réalise que ce sont des bêtises. Le problème quand c’est écrit sur le net, c’est que je publie, guillerette, je vaque, et je retombe dessus quelques heures plus tard, horrifiée, je me dépêche de supprimer en espérant que personne n’aie vu. Mais il faut dire que la plupart de ce que j’écris, c’est ça, parfois un peu moins que d’autres, alors je peux me permettre de laisser, mais un jour ou l’autre, je sais bien que je serai affligée de voir que j’ai pu écrire ça.
Et puis j’écoute le nouveau disque des Strokes, Ize of the World me fait pleurer, c’est pas vraiment le plus conseillé pour ne pas tomber dans la mélancolie baveuse.
En fait j’aimerais être objective, parler de disques, de mangas ou de films et m’arrêter là, mais à côté je me sens obligée de faire la chronique de mes malheurs, avec une petite dose de n’importe quoi en plus, je suppose que je suis d’une autre époque dont on m’a enlevée, qui se situe plus vers Alexandre Dumas parce que ce qui se passe à l’intérieur de ma tête a plus des airs de romans tragiques que de simples pensées, j’aime bien me tenir la tête pendant que je pleure et en faire un peu trop. Peut-être parce que je ne suis qu’une gamine qui joue la comédie et aime « attirer l’attention sur elle » peut être que je suis aussi détestable qu’on le dit.

Peut-être que je suis méprisante, vulgaire, égoïste, élitiste, capricieuse, puérile et agressive.Sûrement en fait.



J’écris des bêtises qui ont un vrai sens pour moi à l’instant même et qui seront insupportables plus tard, j’ai une confiance en moi à durée limitée, une tendance à la déprime un peu trop prononcée, je suis oisive et je le reste, je suis consciente de beaucoup de choses et je ne fais rien pour changer. Je me dispute avec tous le monde, comme dit ma mère. Sauf avec trois personne, comme dit ma mère aussi. Mes « putains d’amies bizarres » comme elle dit, mes amies dont elle n’a « rien à foutre », comme elle dit encore. Je les aime trop et je gâche ma vie. Devinez qui l’a dit celle là.
Je suis addict à beaucoup de choses, au fond, je ne suis pas une fille bien.
Je ne sors pas, je n’aime pas les gens de ma classe, je n’arrive pas à dire bonjour et à être aimable, je me dispute pour rien et avec n’importe qui, sur la laïcité de la France, avec celui qui m’a offert un iPod, c’est mal. J’ai honte. Non, en fait.
Je ne suis pas vraiment une rebelle. Pas du tout même, je ne suis pas assez belle pour ça. Et mes bracelets n’ont pas assez de pics.
Je parle aussi beaucoup de moi, et j’adore ça, j’aime plus que tout quand les gens me parlent d’eux. Mais puisque personne ne le fait, je dis beaucoup « je » et en général, je m’arrange pour que tout tourne autour de moi. Je ne vais nulle part, je n’ai envie de rien faire à part dessiner, écrire, et me pourrir les oreilles pour le restant de ma vie, jusqu’à ce que mes ongles tombent et qu’ils ne repoussent pas, que mes tympans s’arrêtent de fonctionner pour trouver au moins un méfait à la musique, en profiter jusque là, ne pas m’encombrer de cations, de COD et de question tags, d’aspirateur ou de S(ortie) O(bligatoire) H(ebdomadaire) « pour faire bien ». Je n’écris plus à mes amis, je me focalise trop sur les « trois maléfiques » et puis oh, je ne vais pas assez vers les autres.
J’aurais bien aimé conclure en me trouvant une qualité mais pour une fois,
Avant je pensais qu’être moi c’est comme être fan des Strokes, tout le monde vous voit mal mais au fond vous savez que vous avez raison. Maintenant je pense plutôt qu’être comme moi c’est comme être fan de Lorie, tout le monde vous voit mal et au fond vous savez qu’ils ont raison.

2 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Bibiche, beaucoup de monde t'aime. Certaines personnes vont même jusqu'à arréter de baver sur leur part de pizza pour venir écrire un commentaire sur ton blog.
Tu as pleins de qualités aussi: tu aimes Burton (même si tu n'arretes pas de craner avec tes statuettes), tu sais bien mettre le couvert (même si tu inverses les fourchettes et les couteaux, parfois), tu es rigolote (même si tu le crois pas, je t'assure que j'ai souvent pleurer de rire avec toi) et pleins d'autres encore (mais la pizza commence à tomber sur le clavier là et j'ai vraiment faim). Je te bise donc. Lick.

04 janvier, 2006 12:50  
Blogger F. said...

J'ai faim.

Et, pour t'achever (et anéantir le labeur de Claire car je suis ténèbres), sache que nous avons plein de défauts en commun, bwahahaha. Non, ce n'est pas rigolo, en fait, j'ai eu peur en lisant.

Non, en fait (bis), je suis épouvantablement nulle pour rassurer les gens. Et envoyer une attaque du bisou frontal après le lick de Claire, j'ai l'impression que cela ne fait pas bon genre... Non ?

*fait une grande boucle sur la droite, une petite pirouette, une révérence et un clin d'oeil puis surprend le public en terminant par l'attaque du bisou frontal*

Oui, je devrais déjà être dans mon lit.

04 janvier, 2006 23:34  

Enregistrer un commentaire

<< Home