mardi, mai 09, 2006

You say you can't say anymore, you've already said it before

Je suis un peu cruche, je continue à écrire avec un livre en dessous alors qu’il doit avoir un centimètre de moins que Julian, je suis donc constamment entrain de recentrer ma feuille pour ne pas que mon stylo atterrisse dans le vide ( on a le droit d’écrire de telles choses dans un avion ? ). Non vraiment, Groovy Times me ferait presque de la peine avec un seul écouteur. Et du côté gauche de Gloria, on entend que la voix de Patti Smith, non pas que ce soit dérangeant, mais quand on a goûté aux plaisirs des enceintes ultra puissantes ( ou à la rigueur du casque à infra rouges ), quelle misère de se contenter de ça ! –je viens de faire un très beau point d’exclamation là. En fait toutes ces feuilles ont la classe, je fais mes ‘t’ à la grecque mais ça, pour l’instant, je suis la seule à le savoir-. J’ai déjà dit que j’avais l’impression d’atterrir à New York quand Patti Smith épelle G-L-O-R-I-A ? ( par contre il faudra me prévenir quand je deviendrais lourde ). Prenez note parce qu’il y a très peu de choses qui me font cet effet. A l’heure qu’il est, on dénombre :
-l’accent anglais ( pas très logique je vous l’accorde )
-Albert et sa guitare
-la perspective de me baigner dans des lentilles crues
Oh, Hallelujah. Elle est belle cette chanson, et apparemment, Albert va la reprendre pour son album solo. Ca pourrait même surpasser les lentilles, ça. Une chanson que j’identifie pas. Ah si. Mon Dieu, j’ai honte. Tchi Cum Bah de Superbus.
J’ai des circonstances atténuantes, ce satané Mac ne voulait pas reconnaître mon iPod si je ne supprimais pas tous mes mp4 avec une violence digne d’Alexandre de Large. J’avais bien quelques CDs à transféré, mais j’ai aussi puisé dans la bibliothèque de Mario ( fille d’Odile, oui on s’en fout ) quelques chansons qui me disaient. A ce propos, j’aime comme Matthew Bellamy dit « I think i’m drowning » de la même façon que « Une bauette s’il vous plait ». Peut-être que l’écouteur orphelin a du bon, finalement, je remarque des trucs funs ( comme le fait que j’aime pas l’intro de cette chanson et que je sais pas ce qu’elle fout là ). Ah ouais, là j’ai super envie d’écouter Razorlight donc si on pouvait se grouiller d’atterrir, ça serait aussi bien. J’ai peut-être le talent suprême d’écrire sur des banalités pendant plus de 6 pages, je me demande combien ça pourrait me rapporter ça. En tout cas ça m’évite de pourrir sur mon beau siège Air France. Un autre truc que j’ai remarqué, les choses ne sont pas très bien programmées dans ma vie. Par exemple, je suis allée en Angleterre alors que j’en avais rien à foutre, à 11 ans, pareil pour l’expo d’Andy Warhol, et maintenant, c’est dur d’exprimer ce que je donnerais pour revivre ça ( bon ça va, pour l’expo, je survis ). ON ARRIVE BIENTOT ?!
Mon stylo commence à dessécher ( moi qui comptais le garder toute ma vie pour le présenter à mes petits enfants comme le stylo avec lequel j’ai fait mon brevet blanc ). C’est de la faute du Concorde si j’utilise toute l’encre avant d’arriver ). J’écris de nouveau sur Albert, précisément sur son coude, ce qui est très excitant…car je vais le voir en vrai, ce coude ! (oui, c’est comme ça que j’avais prévu la chute de cette phrase depuis le début).
Oh, Rudi Can’t Fail, si tu merdes cette chanson, je ne te le pardonnerai pas.
Ca va.
Si j’écrivais les paroles en grosses lettres avec des notes de musique qui veulent rien dire, ça donnerait l’impression que je chante ? Non parce que là je suis incroyablement frustrée. Je veux écouter cette chanson, fort, allongée par terre ( c’est pareil pour tout le monde ou je suis la seule à trouver que cette position sublime toute musique ? ). Bon et puis je crois que j’ai subtilisé Horses par erreur. Par erreur, même si personne ne me croira, je l’avais emprunté pour mon petit week-end fraternel et comme ma méthode consiste à éparpiller mes CDS aux quatre coins de ma valise pour ne pas les abîmer, il est possible que j’aie oublié de le reposer. Mais en échange, j’ai laissé mon Marsupilami, le temps de mettre les chansons sur mon ordinateur et l’échange sera fait sans complications. Je tiens quand même à préciser que je n’ai pas laissé mon Marsupilami volontairement, jamais je ne lui ferais ça. Je dis pas que contre une piscine de lentilles… non, non, c’est mal, j’aime mon Marsupilami et je lui veux du bien.
Maintenant que j’ai dépassé la vingtaine de pages au total, je commence à me demander si j’aurai le courage de tout taper et surtout si ça le mérite. Je ne fais que raconter ma vie et je suis la seule que ça intéresse ( en effet, j’adore me relire, rire à mes propres blagues et les marquer d’une étoile rouge – je ne fais pas ça- ). Carrer Oportunities est une bonne chanson. Je dis ça alors que je suis entrain d’écouter Janie Jones, ça sent la fin de l’éclair d’inspiration. Janie Jones aussi, en fait. Surtout le refrain enchaîné par le sexy « Ooooh let them know, let them know ooh », même avec un seul écouteur. Noter que les intros des Strokes sont méconnaissables avec un seul écouteur. J’arrive à la fin de la feuille ( je savais que j’aurais aussi du imprimer elle où Julian se gratte l’oreille, damn ) donc je vais rouvrir mon livre et prier pour qu’on soit détournés sur New York dans la demie heure qui suit ( j’espère que c’est bien une demie heure qui reste ).

2 Comments:

Blogger Snoowflake said...

Bwahahaha.


Par contre je veux bien les $900.

09 mai, 2006 20:04  
Anonymous Anonyme said...

Super color scheme, I like it! Good job. Go on.
»

22 juillet, 2006 02:27  

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