samedi, mai 06, 2006

You look a bit like coffee and you taste a bit like me

Suite ( et pas fin parce que j'ai vraiment écrit beaucoup, god, je suis le genre de personne qui ne devrait jamais être en contact avec du papier et un crayon )

J’ai repris une dose de MCM chez ma grand-mère et c’était bon. Son appartement est génial, ça pourrait faire un super squat et je l’ai toujours pensé, on peut dormir à cinquante là dedans. Vient la meilleure partie du séjour pour moi, incrustation chez Caroline. Et ça, c’était du cochon fourré au thon si vous voulez mon avis. Premier soir, je dois admettre qu’on a fini par faire des choses glauques avec des photos de Fabrizio Moretti et Albert Hammond Jr.
La première partie du lendemain était très triste donc je vais la zapper, en revanche, l’après-midi était si drôle que je vais faire l’effort de le raconter. En gros, on était entrain de se bidonner sur les rochers au bord d’un lac et là un homme est arrivé, s’est mis en string et s’est fait bronzer. La partie drôle, c’est quand on cherche tous les angles pour le prendre en photo. Aah…
Le surlendemain, je m’en rappelle plus. Ah si. On est allées en ville, j’ai enfin achevé ma déculpabilisation en achetant le Strokes qui me manquait. Donc je suis plus qu’une sale pirate, j’écoute les Strokes en toute légalité. La photo de Julian dans le livret est… j’ai encore chaud moi.
Le lendemain du surlendemain, on a fait un sublime gâteau et je crois pouvoir dire sans me tromper qu’il ne s’est pas passé un moment sans que je sois écroulée de rire. Soit parce qu’on me faisait dégouliner de la pâte sur les avant-bras, soit parce que je tartinais carrément Caroline de chocolat, soit parce qu’on était des merdes dans la recette. Mais ses parents s’en sont souvenus et nous ont parlé de l’état « catastrophique » de la cuisine, des jours après l’incident.
Le lendemain du lendemain du surlendemain, on est retournées à Lyon, et là, eh bien… voilà quoi. On s’est aventurées à la billetterie. Le soir précédent, on avait entendu un truc dingue à la radio entre nos gloussements ( donc imaginez la CHANCE qu’on a eu ), les Strokes viennent à Lyon. Je m’étais maîtrisée, Margaux, tu n’achèteras pas de billet à 30 euros. Et finalement, ce nom sur les panneaux…je n’ai pas pu lutter et j’ai craqué. Comme le vendeur était très gentil et pas trop moche, j’ai demandé à quelle rapidité partaient les places.
Il en restait 500.


Et avant que j’aie pu la stopper, Caroline avait prononcé les mots « bon alors je vais en prendre un aussi » et comme je suis toujours moi-même, je me suis mise à rire.
Tout à coup, on avait toutes les deux un billet pour voir Julian et Albert et Fabrizio et Nikolai et Nick et tout ça en pleine rebellitude, clandestinité totale et tout ça.
Le samedi, il a fallut que je commence à songer à dégager. Alors ce fut fait, je tiens à déclarer que ma valise est scandaleusement lourde. J’ai donc retrouvé le joli appartement, le point de départ, les vinyles. Je me verrais bien habiter ici. Et pas que parce qu’il y a le satellite, aussi pour… il y a plein de lampes.

Le dimanche reste un jour super fort et super fortement écartelé entre un très bon souvenir et un traumatisme grave. On se foutra de ma gueule mais ce truc me fait encore super peur et ça m’empêche de penser à ce concert comme à un truc agréable.
Hier c’était lundi et je me suis gavée de télé et de yaourt à boire à la fraise, je rêve d’une vie comme ça. Et aujourd’hui j’ai refait quelques courses, Caroline et Maëlys sont descendues me voir (comprenez que j’ai fait les courses pour ces gourgandines).
C’était drôle mais j’ai pleuré à la fin, pour un truc con.
Mais bon.




Le trois mai ( dans l’avion )

Ca y est, je suis dans l’avion pour l’enf…euh Athènes. J’ai bien envie de faire pipi et la bonne nouvelle c’est que je ne verrai pas de toilettes d’ici trois heures. On décolle à midi et la deuxième bonne nouvelle c’est que beaucoup d’avions décollent à midi. Dont un avion pour New York qui a eu la bonne idée de venir se mettre juste en dessous du mien sur les écrans de départs. Quelle délicieuse coïncidence, aurais-je songé si je n’étais pas maladivement obsédée par cette ville, je suis justement entrain d’écrire sur Albert à cet instant ! Qui se trouve faire partie d’un groupe New-yorkais et qui habite à … New York, la vie est fait de petites choses, comme ça… En fait j’avais imprimé des photos pour ne pas m’évanouir de manque pendant le séjour, et comme j’ai plus de feuilles, je dois leur écrire sur le dos. Mais comme la simple vue du mot me met dans tous mes états, je ne peux pas m’amuser cette charmante anecdote, seulement l’imaginer et passer les trois prochaines heures à me persuader qu’on survole l’Atlantique. Et puis merde, j’ai oublié mon Marsupilami, je suis pas sûre de pouvoir dormir sans lui, je m’y suis attachée, à ce crétin, et même s’il a du coton qui lui sort du crâne, je l’aime et j’aurais pas du l’oublier.
Ca m’étonnerait qu’on survole les Alpes pour aller à New York. Je devrais sérieusement songer à couvrir le hublot parce que ces petits tas de sucre glace me démoralisent. Mais sinon, j’ai mangé un flan, ils ont enfin dégagé ces affreux gâteaux au chocolat fourrés au chocolat avec nappage au chocolat. A la place, une tartelette au flan toute mignonne avec de la croûte sucrée et de la crème pâtissière. La vie serait belle avec plus de flans. Ou alors si on pouvait se baigner plus souvent dans une piscine de lentilles pas cuites, ça doit être dingue. J’ai un peu dormi et je n’ai plus de notion du temps, mais d’après ces foutues montagnes qui persistent, on doit n’être qu’à mi-chemin. Si on prenait le concorde ( Paris – New York en 2 heures, je le rappelle ), je serais déjà chez moi entrain de ma gaver de vidéos des Strokes qui m’ont tant manqué, en pensant « Hé hé, dans trois mois, j’y suis ». Mais non, on prend ces vieux machins qui donnent mal à la tête et qui sont scandaleusement lents. J’ai tellement écrit ces jours-ci, c’est flippant, ça doit être la solitude. Je devrais donc m’exiler pour finir mon histoire, mais j’ai découvert que faire les courses, ça n’était pas que acheter des disques, et ça, je ne veux pas retenter. Jamais.
Bon, les Alpes ont enfin dégagé, je peux de nouveau avoir l’impression que c’est à JFK que j’atterrirai. Enfin à condition de ne pas trop regarder en dessous des nuages parce que je suis pas certaine qu’on survole la campagne non plus. Mais sinon, tout est parfait pour que j’y croie, à présent, j’écris sur Julian et l’essence de la plus fascinante ville du monde m’envahit. J’ai dit que l’un de mes écouteurs m’a cruellement lâchée ? Le droit en plus ( quoique je suis presque sûre que c’est dans le gauche qu’on entend les parties de guitare d’Albert ) et c’est très dur à vivre. Le mélange de Patti Smith et de discussions de touristes Allemands ne s’avère pas concluant. Et je viens de ne pas reconnaître l’intro de Heart in a Cage, avec ces conneries, c’est effrayant. Je trouve pas ça très réglo qu’un écouteur décide d’arrêter, comme ça, au début des vacances. J’ai pu survivre avec les 33 tours tant que j’étais sur terre ( bien que le concept des appartements m’ait toujours échappé, on vit les uns sur les autres !? ) mais là, survolant la côte Croate ( oui, je me suis résignée ), écoutant les Clash de l’unique côté gauche, je ne peux que dire que ça s’apparente salement au coup du—

Alors là je comprends pas. J’ai pas fini cette phrase et je vois pas où je voulais en venir, tant pis.


( Liam voulait sortir un double album, ce con. Pas pour mettre davantage de chansons, uniquement pour que ce soit un double. Je ne me l'explique pas. C'est le genre de choses qu'il suggère, double album, triple album, il ne sait pas ce qu'il raconte, c'est un débile mental. )

1 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Hmm I love the idea behind this website, very unique.
»

22 juillet, 2006 02:27  

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