vendredi, juin 16, 2006

Hate your friend's new friends like everyone.

J’ai encore la peau qui a un goût de sel. Non pas que je me lèche souvent les bras pour vérifier mais c’est toujours bon de faire un petit contrôle de temps en temps. Donc j’ai une couche de sel sur le corps, malheureusement je n’ai pas croisé une piscine et me suis livrée à une baignade impromptue dans un bassin de lentilles salées, mais bien à la plage. La plage, ce truc à part. Cette hérésie que j’ai toujours fui ou en tout cas jamais officiellement admis, ce panier à grains de sable, ce repère à mousse marine, ce QG de poulpes, ce fourmillement de fonds sombres, menaçants et effrayants par leur profondeur. Ca semble être l’accomplissement suprême pour une quantité affolante de personne. Aujourd’hui, tout le monde crève d’aller au bord de la mer. Au point qu’il y a même certaines sortes aggravées de dérangés mentaux qui quittent New York pour la Californie. Si !
Une autre des bizarreries les plus scandaleuses de la plage est aussi cette facilité pour tout le monde à se foutre à poil devant quelques dizaines d’inconnus à 30 secondes d’une grande artère. Pour pousser plus loin, j’ai à déclarer que visiblement, dans cette langue tolérable qu’est le grec le mot complexe n’existe pas. Pas une plage sans son banc officiel de thons, sa ribambelle régionale de canons Athéniens emballés dans du lycra taillé avec plus de X sur l’étiquette que sur la jaquette de Blanche Fesse & Les Sept Mains.
Que ce soient les cuisseaux, les grumeaux, les morceaux de viande en tout genre, la carte du menu n’en finit pas de s’étendre et de nous surprendre. Les cinquantenaires trimballent leurs quintaux d’un bout à l’autre de la plage jusqu’à l’unique douche pour ruisseler de toutes parts. Certaines poussent l’obscénité jusqu’à dé ventouser la matière de leur maillot de bain à leur peau, d’un doigt, afin que l’eau vienne laver jusqu’aux zones qu’on prierait tous pour ne pas voir. Elles ont bien compris que, quite à avoir bien grillé leurs chances avec George Clooney, autant avoir le pelage bronzé. Parfois, quand la nature a vraiment décidé d’être une pute, elle leur fait don de ces petits chapeaux multicolores en forme de parapluie pour ne pas risquer l’insolation. Il peut y avoir des choses incompréhensibles dans la vie. Pourquoi la saison 8 de Sex & The City ne fait que 8 épisodes ? Pourquoi toutes les prises Péritel ne se branchent pas dans le même sens ? Pourquoi appeler un club de streep-tease, Baby Gold ( pourquoi !? ) ?


Mais par-dessus tout, pourquoi admet-on qu’un bronzage hollywoodien vaut la vision de tous ces top model en sortie ( et en body ) ?

4 Comments:

Blogger Clairon said...

Et bien, sache que le bronzage est quelque chose de formidable uniquement dans les pays occidentaux. Seuls ces pays acceptent un tantinet la pseudo-noirceur des corps.
Dans la plupart des PMA, tu seras considérée comme une grosse merde. C'est pas pour rien que Rai Aishwarya a atteint le statut de quasi déesse avec une peau on ne peut plus blanche pour une indienne.

18 juin, 2006 12:12  
Blogger Clairon said...

Omondieu, mais il y a une photo en plus!

Alors tu rajoutes des photos au lieu de pondre de belles notes que je pourrais commenter en revenant complètement bourrée de soirées diverses avec mes "amis".

sinon, Julian aurait pu investir dans un vrai short de surfeur. Celui qui donne la classe. *claquement de langue*
Mais Julingus prend soin de ne pas polluer, c'est un bel homme. Encore faut-il qu'il amène cette poubelle dans une autre poubelle plutôt que de laisser ce sachet plein de déchets ici, en plein milieu de rien...

21 juin, 2006 22:59  
Blogger Snoowflake said...

Alors tu me raccroches au nez et tu te bourres la gueule !? LA MEME SOIREE !!?
Mais tu ne viens TELLEMENT pas avec moi au concert espèce de tare de la société.

22 juin, 2006 07:32  
Blogger Clairon said...

mais je t'ai prévenu que je raccrochais. Puis le type me parlait en meme temps que tu me parlais, c'était malpoli d'écouter soit l'un soit l'autre. Je voulais être toute à lui. Et effectement il était pas trop mal. Mais si il avait pu utiliser du fructis anti-pelliculaire, il aurait été magnifique.
Et non, je n'étais pas saoule puisque je n'avais pas d'argent sur moi et que je bavais sur tout et n'importe quoi, notamment des crèpes aux lardons/fromage...
Puis c'est bien gentil de dire que je viens plus au concert quand je paye 10€ pour venir...

22 juin, 2006 09:48  

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