dimanche, juin 24, 2007

Sometimes you run, sometimes you fall, sometimes you cry, sometimes you're high

Et oui, c'est ce qu'aurait dit Johnny Borell s'il avait écrit cette chanson pour moi.

Ce n'est pas le cas, oui mais, enfin non il n'y a pas de mais, pour une fois que je ne sors pas d'un concert en songeant sérieusement qu'un jour je me marierai avec le chanteur/bassiste/technicien du son, c'est un évènement ce qu'il s'est passé hier soir.

J'emmerderai même toutes les assistantes sociales du monde en me vautrant alègrement dans l'exagération et en disant que c'était presque à la hauteur des Strokes. Mais presque, hein, attention, rien ne surpassera jamais Albert Hammond Jr me faisait ouvertement coucou.



Ce concert m'a mystérieusement inspiré des réflexions plus métaphysiques qu'anatomiques, j'ai effectivement eu cette question qui m'a traversé l'esprit pendant que cet homme visiblement fan de Jesus se martelait le torse devant moi "mais que doit-il ressentir intérieurement en voyant toutes ces pré-ados s'entretuer pour tendre la main vers lui en espérant que ses globes occulaires réagissent ?". Mais pas de problème, le reste du temps je me suis effectivevement pamée devant la perfection de son corps.

Ce furent quatre très longues heures, j'avais, il me semble, un droit légitime de faire ça, surtout qu'en temps normal, je passe plutôt mon temps à m'extasier sur la rapidité qu'ont ces doigts de quitaristes pour sauter, comme ça, de case en corde en frete en mediator, je trouve ça fou, donc si sa perfection a eu le réflexe de me frapper, c'est qu'il y a une raison, c'est que ce buste devait entrer dans ma vie ce soir là.


Alors même si je n'ai aucune disposition à aimer les jeans slims, les t-shirts décolletés et les pectoraux oubliés par les poils en règle générale, hier soir j'ai fait une exception pour Johnny Borrel, parce qu'honnêtement, quand on voit ça en concert on se dit que la vie est belle.


Et je parle (promis) surtout de la musique, j'avais oublié à quel point c'était bon un concert de quelqu'un dont on connait et aime les chansons, j'avais sincèrement occulté le plaisir que provoque l'intro d'une de mes 40 chansons préférées, surtout quand le groupe n'a enregistré que deux albums et que les chansons présentes sont donc forcément mes préférées, je ne pensais plus au bonheur que procure un chant collectif de paroles dont personnes n'a compris le sens ni même la prononciation, même quand 500 personnes sont entrain de vous compresser contre les barrières les plus solides qui soient. Avoir à tout prix envie que ces yeux se posent sur vous en toute conscience qu'ils se sont posés sur des milliers d'autres et n'en sont pas restés abasourdis, qu'il n'y aura pas d'exceptions pour vous, que vous êtes une fille du premier rang parmi tant d'autres mais que vous êtes aussi la seule. Etre en pleine futilité et avoir l'impression d'avoir "vu la lumière". Et maintenant que je suis une routarde absolue des concerts, je confirme que c'est mon activité préférée.
Et Kaine, je te dispense de dire (ou même de penser) qu'il est répugnant.

3 Comments:

Blogger Clairon said...

Je soutiens qu'Albert faisait coucou à toi ainsi qu'à la vague masse de 8000 personnes derrière toi.
Cependant, tu as oublié de dire que Johnny t'as regardé droit dans les yeux, comme tous les gens du premier rang en même temps...

03 juillet, 2007 09:23  
Blogger Snoowflake said...

Sauf toi.
:)

04 juillet, 2007 09:04  
Blogger Clairon said...

Que dalle chérie, je fus même la première!

08 juillet, 2007 11:27  

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